まりと殿様
une balle et un seigneur
<時代背景>
江戸時代の法律で(武家諸法度 1635年)将軍の支配下にある地方の大名は、定期的に家来の武士を連れて江戸に赴く事が定められており、3年あるいは1年毎の、兵役で将軍に忠誠を証しました (1862年から3年に一回100日) 。大名の妻子は人質として江戸に住んでいました。
この移動は、時に100人から1000人以上を伴う、馬と徒歩の長旅でした。支配階級の威光を示す政治的なショーの役目もあり、同時に大名には多大な出費が課せられたのです。行列が通り過ぎるまで、道行く人は皆、平伏して待ちました。妨害する者は直ちに追い払われ、容易に殺されてしまうこともありました。(ただし緊急を要する飛脚と産婆は例外でした。)
A l'époque d'Edo, le daïmyô (seigneur local
qui gouvernait un fief ou un clan, et qui n'était que nominalement inféodé au
général) devait se rendre à Édo avec ses samuraïs (ses guerriers) pour assurer
ce qu’on pourrait appeler un « service militaire » pendant une période de un
à trois ans. Sa femme et ses enfants devaient, eux, habiter à Édo, et étaient pris
en somme en guise d’otages.
Ce déplacement représentait un long
voyage à pied et à cheval avec une centaine ou
des milliers de personnes. Ce
spectacle faisait le prestige de la classe dominante. En même temps ce système imposait aux daimyôs
de faire d’énormes dépenses.
Pendant que la procession passait, les gens se rassemblaient
et saluaient en s’inclinant respectueusement au bord de la
route. Ceux qui la dérangeaient étaient chassés immédiatement ou bien
même tués sans plus de cerémonie (exception faite aux messagers (ou : estafettes) et aux accoucheuses ).
この曲は、西条八十が昭和4年(1929)に子供の雑誌に掲載するため作詞した童謡です。大名行列に子供の手まりが転がりこむという事件が、彼の想像力でおとぎ話のような詩となり、まりは大名の地元の国まで連れて行かれて紀州名産のみかんに生まれ変わりました。曲の二拍子も、まりつき遊びにぴったりで「てんてん」と言うかけ声が、調子を取ります。
Cette chanson, qui conte une histoire, a été
écrite en 1929 par un poète très connu, Yaso Saïjyô. Elle a été écrite pour être insérée dans une revue pour enfants.
L’histoire est la suivante : une situation dangereuse est crée par une
petite fille qui fait passer une balle devant la procession d'un seigneur féodal.
Dans son poème, le poète imagine que, comme dans un conte de fée, le seigneur rapporte la balle dans son pays natal et finalement
cette balle se transforme en mandarine.
Le rythme de cette chanson, en mesure
binaire, convient bien à un enfant qui
joue avec une balle et la fait rebondir. Et le mot てんてん
(" Ten ten") est une onomatopée
qui donne un rythme léger à la scène. Ainsi autrefois, jouait-on à la balle en chantant :
« てんてんてんまりてんてまり »
鞠と殿さま
作詞 西条八十 作曲 中山晋平
てんてん手まりの 手がそれて
どこからどこまで とんでった
垣根をこえて 屋根こえて
表の通りへとんでった とんでった
2 表の行列 なんじゃいな
紀州の殿様 お国入り
紀州の殿様 お国入り
金紋先箱 ともぞろい
おかごのそばには ひげやっこ
毛槍をふりふり ヤッコラサのヤッコラサ
3 てんてんてんまり てん手まり
はずんでおかごの やねの上
もしもし紀州の お殿様
あなたのおくにの みかん山
わたしにみさせて くださいな くださいな
4 おかごはゆきます とうかいどう
とうかいどうは 松なみ木
とまりとまりで 日がくれて
一年たっても もどりゃせぬ
三年たっても もどりゃせぬ もどりゃせぬ
5 てんてん手まりは 殿様に
だかれてはるばる 旅をして
きしゅうはよい国 日の光
山のみかんに なったげな
赤いみかんに なったげな なったげな
une balle et un seigneur
1. Ten ten ten
Une petite fille fait rebondir sa balle
Et la balle lui échappe et s'envole, mais d'où à où ?
Au-delà de la clôture, au-delà de la toiture
La
voilà bientôt arrivée dans la
rue principale
Elle
s'envole, elle s'envole.
2. Mais
qu’est-ce que ce défilé ?
C'est
une procession du seigneur de Kishu sur son retour
A la tête il y a deux paquets alignés, emblème de richessse,
A
côté de la chaise porteuse, un suivant barbu
Agite
une touffe de poils au sommet de sa lance
Yakkora
sa, Yakkora sa.
3. Ten ten ten
La balle est montée en rebondissant
Sur le toit de la chaise porteuse du seigneur
"Bonjour le seigneur de Kisyu!
Je voudrais vous demander de me faire voir
la montagne aux mandariniers de votre
pays
Emmène-moi là-bas, emmène-moi
la-bas."
4 La chaise porteuse passe sur la route Tokkaido
La
ligne des pins se prolonge
Chaque soir a son auberge
Et la balle ne revient pas chez elle
Après un an, après trois ans....
Jamais ne reviendra, jamais ne reviendra.
5.
Ten ten ten
Dans les bras du
seigneur
La balle voyage au loin, jusqu'a
Kishu
Belle région lumineuse
Où elle est devenue une mandarine
Avec sa couleur rouge dans la montagne verte
Le serait-elle devenue, le serait-elle
devenue,
traduction; Miyoko Miyazawa