あと少しの夜に
フィリップ・ジャコテ
口づけと熾火で薔薇色の
美しい人の部屋の外へ
逃げるように空を指さす
オリオン 大熊座 オンベル
そっと寄り添う影に
そして今度は
かげりつつもまだ
残されている光がたもつ 夜の明るみの中
大地へたどり着こうとする陽の光を突っ切って
鳩が 軌跡を描く
空に一番近いところでまで起き上がった大地が
そこに果てる
(神の不可視な夢がさまよう 光の中)
石と幻の 間
雪、それは 逃げていく 白テン
ああ暗闇の伴よ 君には聞こえるだろうか
夜の名残の灰が
この上どうやって光に身を任そうかと
聴き耳をたてている
水があふれるように下りてきて 草や岩の所まで届く音
しだいに長くなる一日 しだいに近づいてくる陽射し
冬の森に囲まれた領域に 踏み込まなくとも
この特別な光は 君のものだ
それは 燃えさかる薪でもなければ
枝に掛かるランプでもない
それは 樹肌の上の陽の光
まき散らされる愛
Au dernier quart
de la nuit Air 1967
Hors de la chambre de la belle
rose de braise, de baisers
le fuyard du doigt désignait
Orion, l’Ourse, l’Ombelle
à l’ombre qui l’accompagnait
Puis de nouveau dans la lumière,
par la lumière même usé,
à travers le jour vers la terre
cette course de tourterelles
Là où la
terre s’achève
levée au
plus près de l’aire
(dans la
lumière où le rêve
invisible de Dieu erre)
entre
pierre et songerie
cette
neige: hermine enfuie
O compagne
du ténébreux
entends ce
qu’écoute sa cendre
afin de
mieux céder au feu :
les eaux
abondantes descendre
aux degrés
d’herbes et de roche
et les
premiers oiseaux louer
la toujours
plus longue journée
la lumière
toujours plus proche
Dans l’enceinte
du bois d’hiver
sans entrer
tu peux t’emparer
de l’unique
lumière due:
elle n’est
pas ardent bûcher
ni lampe
aux branches suspendue
Elle est le
jour sur l’écorce
l’amour qui
se dissémine
peut-être
la clarté divine
à qui la
hache donne force
「ジャコテの詩の中で」
「ジャコテの詩の中で」
物と私をへだてる空間を切って一瞬の扉を開けるのは、鳥の飛翔であり,
剣の煌めく一太刀(エネルギー、言葉、強い感覚など)であり,
木々を輝かせる陽光である。
いずれも生きた人の声や息、眼差し、手足なくしては存在しない。知覚されない。
物と私の距離を縮める事はできなくとも、空間に私の鳥(視線・声)を飛ばせたり、
あるいは星座(視点)を置くようにして、
人は何もない場所に距離を思い描くことができる。
それが空に浮かぶ軽い家。
それは自然と私を友好的に共存させるし、
それが刹那、究極の喜びのように感じることがある。